La
flore sauvage de la partie ouest de la province, dans la Sierra
del Turquino est connue pour son degré élevé
d'espèces endémiques. On remarque des changements
importants quant à la diversité des espèces
selon l'altitude et le lieu, par exemple s'il s'agit des versants
nord ou sud. Sur le littoral on retrouve des landes côtières
qui ne se retrouvent pas dans les régions plus élevées
où l'air est sec.
En basse altitude pluviale, les fôrets apparaîssent
(400 m, 1312 pieds); apparaîssent ensuite les régions
sous-montagneuses à (400-800 m, 1312-2624 pieds); suivies
par les fôrets des régions montagneuses (800-1600 m,
2624-5248 pieds) qui sont incroyablement riches en fleurs telle
la Sabina (Juniperus saxicola). À partir de 1600 m (5248
pieds), on y rencontre la beauté des fougères suspendues
de la forêt nuageuse et à plus de 1900 m (6232 pieds),
on y rencontre des troncs nains et tordus, une région déserte
où vivent les épiphytes, de mousse et d'espèces
d'hygrophyles propres aux températures fraîches.
Dans la région est de la Sierra Maestra, la végétation
est relativement variée avec la présence de forêts
sèches (360 à 560 m; 1181-1837 pieds) dans la partie
nord-est de la Sierra de la Gran Piedra; dans la partie est (400-800
m, 1312-2624 pieds); et au sud du mont de Santa María avec
une altitude de 400 à 600 m (1312 to 1968 pieds).
De cette végétation naturelle, la plus abondante se
retrouve dans les fôrets d'arbres à feuilles persistantes
des régions sous-montagneuses (400-800 m, 1312-2624 pieds);
dans la région du bassin de la rivière Baconao ainsi
que dans le bassin du ruisseau Sigua. De plus, on rencontre de grandes
étendues couvertes de conifères, avec la présence
du pin de la Maestra (Pinus maestrensis) dans les sommets les plus
élevés de la Sierra de la Gran Piedra.
Dans la plaine de Santiago de Cuba, la végétation
sauvage est faible et ce, dû à l'absence de forêts
naturelles, du comportement humain à proximité d'une
ville et de la substitution des espaces naturels par des zones urbaine
et de banlieue.
Sur les côtes, des deux côtés de la baie, on
y rencontre des plantes endémiques associées aux régions
côtières élevées dont le sol est fait
de roches et de terre sablonneuse.